Vous avez exploré le concept des composants autonomes — des composants qui fonctionnent indépendamment du système de modules traditionnel d'Angular. Mais comment cela est-il possible ? Et comment Angular sait-il qu'un composant est autonome ?

Examinons de plus près ce qui se passe « sous le capot » lorsque vous utilisez standalone: true.

Comment Angular gère un composant autonome

Lorsque Angular rencontre un composant autonome, il :

1. Ne cherche pas de module pour le déclarer — car le composant se déclare déjà comme autonome ;

2. Crée un contexte d'exécution interne, où toutes les dépendances listées dans les imports sont prises en compte ;

3. Traite le composant comme un mini-module, regroupant tout ce dont il a besoin — le template, la logique et les dépendances — dans une unité autonome.

Exemple :

On pourrait dire qu’Angular construit un mini-module directement à l’intérieur du composant — et c’est le principe fondamental de l’approche autonome.

Composants autonomes : simplicité et efficacité

Angular simplifie l’utilisation des composants autonomes en évitant la phase d’analyse de NgModule, ce qui permet des temps de démarrage plus rapides. Toutes les métadonnées nécessaires sont déclarées directement dans le composant, permettant à Angular de le compiler et de l’afficher plus rapidement.

Cette méthode réduit également le couplage fort entre les différentes parties de l’application, aboutissant à une architecture plus propre, modulaire, plus facile à tester, à maintenir et à faire évoluer.